Paula Badosa a parlé ouvertement de la façon dont les menstruations affectent les joueuses de tennis, en particulier les professionnelles comme elle. Lors d'une conversation avec Álex Corretja sur Movistar+, la joueuse espagnole a partagé son expérience personnelle, détaillant comment cela influence son programme d'entraînement et ses performances lorsqu'il y a des matchs ces jours-là. C'est un sujet qui n'est pas souvent abordé, mais la menstruation est un facteur important que les sportives de haut niveau doivent prendre en compte.
Badosa, actuellement numéro 12 mondiale, a expliqué sans détour l'impact que cela a sur elle : "Dans mon cas, je le prends très mal, très, très mal. Avec mon équipe, nous avons tout prévu. Nous savons quelle semaine arrive et nous nous y préparons parce que cela m'affecte émotionnellement et physiquement. Le corps change", a-t-elle déclaré.
La joueuse de tennis a expliqué sans détour que les menstruations affectaient ses performances : "Je vais être très claire, mais c'est une nuisance. On prend plus de poids, on bouge moins bien, on réagit moins vite, et ces jours-là, si je n'ai pas de match, j'essaie de me reposer le plus possible, car cela m'affecte beaucoup. S'il n'y a pas de match, nous gérons les charges d'entraînement, en essayant d'en faire le moins possible pour ne pas me surcharger", a-t-il expliqué.
Badosa a également indiqué qu'elle remarquait davantage les effets émotionnels chez ses collègues, car certains d'entre eux ont un caractère plus émotif ou passionné : "Je le vois chez certains de mes collègues, ceux qui sont plus émotifs ou qui ont plus de caractère, je les remarque plus affectés. D'un autre côté, ceux qui sont plus froids ne semblent pas aussi affectés, presque comme des robots. Nous, les Latinos, sommes différents, plus passionnés", a-t-elle ajouté en souriant.
Même s'il est difficile pour lui d'affronter ces journées, Badosa a clairement indiqué que lorsque son tour est venu de concourir, il n'a pas d'autre choix que de continuer, parfois avec l'aide d'analgésiques.